Bilan sécurité du 1er semestre 2018

Mis à jour le 10/09/2018

Entouré d’Alexa Charpentier, Procureur de la République, du Colonel Delafon, commandant du groupement de gendarmerie et du commissaire Boissière, directeur départemental de la sécurité publique, Joël Mathurin, préfet de la Nièvre, a souhaité présenter à la presse locale les chiffres de la sécurité dans la Nièvre pour le 1er semestre 2018.

Les indicateurs relatifs au nombre de cambriolages et aux violences conjugales ont particulièrement été développés.

Concernant les cambriolages, ils sont en recul par rapport à la même période 2017 (-15%).
De nombreuses actions de prévention ont été mises en place, notamment grâce à des partenaires plus nombreux. Par exemple, des campagnes de prévention ont été lancées avec la distribution de plaquettes de prévention par les assureurs. Il s’agit entre autres de sensibiliser la population aux réflexes élémentaires de précaution (ne pas laisser sa clé sous le pot de fleurs) jusqu’à l’installation de dispositifs dissuasifs (alarmes). Les associations de services à la personne sont également partenaires pour sensibiliser les personnes âgées aux vols par ruse. D‘autre part, les conventions de participation citoyenne déployées en zone gendarmerie se multiplient dans les communes ; une dizaine viendra s’ajouter aux 17 mises en place. Les résultats peuvent être significatifs, comme à Saint Pierre le Moûtier où le bilan montre une baisse des cambriolages de 50 % en 2 ans.
De plus, en zone police, un policier réserviste rencontre au porte-à-porte les habitants de Nevers afin de les sensibiliser aux risques de cambriolages. Dès février, les chiffres du nombre de cambriolages à Nevers ont diminué et cette inflexion se confirme les mois suivants.

Par contre, les indicateurs relatifs aux violences intra-conjugales sont en nette hausse en zone police et en zone gendarmerie. Le préfet de la Nièvre et la Procureur de la République s’accordent pour dire que les chiffres ne reflètent pas une recrudescence de ces violences mais plutôt une évolution de la société vers une parole plus libre des victimes qui hésitent moins à déposer plainte contre leurs conjoints.
Une meilleure prise en charge des victimes peut aussi expliquer cette tendance. C’est une préoccupation importante pour le Parquet et les forces de l’ordre, avec un travail mené avec l’ANDAVI (Association nivernaise d’aide aux victimes). En outre, dans le cadre de la Police de Sécurité du Quotidien, le commissariat de Nevers mettra prochainement en place un accueil plus adapté aux dépôts de plaintes.
Un nouveau plan de lutte contre les violences faites aux femmes sera, en outre, mis en place fin 2018, le précédent arrivant à terme. Cette thématique est déclarée grande cause nationale par le Gouvernement.