Moustique-tigre : Sous surveillance !

Mis à jour le 02/05/2019

La Bourgogne-Franche-Comté n’échappe pas à l’expansion du moustique-tigre désormais présent en Saône-et-Loire, en Côte-d’Or et dans la Nièvre. Mots-clés : surveillance et prévention.

Aedes albopictus, dit moustique-tigre, est installé depuis de nombreuses années dans les territoires ultra-marins, notamment dans l’Océan Indien où il est actuellement à l’origine d’une épidémie de dengue sur l’île de La Réunion.
En métropole, il s’est développé de manière significative et continue depuis 2004 et est désormais présent dans 51 départements.

La capacité du moustique-tigre à être vecteur du chikungunya, de la dengue ou du zika, en fait une cible de surveillance prioritaire pour les autorités sanitaires et leurs partenaires, durant sa période d’activité en métropole : du 1er mai au 30 novembre.
L’objectif de cette surveillance renforcée est double : il s’agit à la fois de ralentir la progression de l’implantation du moustique-tigre dans les départements et de limiter le risque d’importation et de circulation des virus dont il peut être le vecteur en métropole.

De plus, il est très nuisant, il pique aussi en journée et sa piqûre est douloureuse.

En région Bourgogne Franche-Comté :

Aedes albopictus est implanté dans trois départements :

en Saône-et-Loire, où un plan de lutte contre les arboviroses (zika, dengue, chikungunya) est en place depuis 2015 ;
en Côte-d’Or et dans Nièvre où ces plans départementaux de lutte pilotés par les préfets sont activés pour la première fois en 2019.

Reconnaître et signaler le moustique-tigre :

Tous les insectes qui volent ne sont pas des moustiques !

Aedes albopictus est petit : moins de 1 cm d’envergure.
Noir avec des taches blanches sur le corps et les pattes, il a une ligne blanche sur le thorax et un appareil piqueur.

Le site www.signalement-moustique.fr permet de bien l’identifier et de signaler sa présence sur un territoire donné. Ce site est accessible à tous.

Eviter son implantation

Avant de voler et de piquer, les moustiques se développent dans l’eau, sous forme de larves.

Chacun peut avoir les bons gestes pour éviter la prolifération d’Aedes albopictus en supprimant les petits réservoirs d’eau stagnante (appelés gites larvaires) :

  • vider (une fois par semaine) coupelles et soucoupes sous les pots de fleurs, gamelles des animaux, replis des bâches, seaux, pieds de parasol…
  • couvrir les récupérateurs d’eau
  • ranger  (à l’abri de la pluie) les jouets, brouettes, seaux, arrosoirs
  • entretenir les gouttières, rigoles et chenaux
  • jeter déchets et pneus usagés
  • créer un équilibre dans les bassins d’agréments : les batraciens et les poissons mangent les larves de moustique.

Professionnels de santé : pensez aux maladies transmises par le moustique-tigre !
Toute suspicion d’un diagnostic de dengue, de chikungunya ou zika doit faire l’objet d’une confirmation biologique et tout cas confirmé doit être déclaré auprès de l’ARS.

Collectivités territoriales  : sensibilisez vos services techniques !
Bâtiments communaux, fleurs des cimetières, fontaines, voirie, … peuvent également constituer des réservoirs d’eau stagnante propices au développement du moustique tigre. Il est donc nécessaire de savoir les reconnaitre et de les supprimer pour lutter contre la propagation du moustique.

Chambres consulaires : soyez relais d’informations !
Les bâtiments d’entreprises, les chantiers ou encore les abreuvoirs d’animaux peuvent être favorables à l’apparition de zone d’eau stagnante propices au développement du moustique tigre. Savoir les reconnaitre et les supprimer, c’est aussi lutter contre la propagation du moustique !


En savoir plus sur le site de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté :
https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/moustique-tigre-vecteur-des-virus-du-chikungunya-dengue-et-zika

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