1 mois, 1 jeune : Léa collecte des fonds pour le Bleuet de France

Mis à jour le 29/01/2021

Lors de ses voeux 2018, Joël Mathurin, préfet de la Nièvre, a souhaité mettre des jeunes nivernais méritants en avant, sous l'appellation "Ambition Jeunes 58".
Chaque mois, un portrait d'un jeune homme ou d'une jeune fille, âgé entre 16 et 25 ans, sera publié. Pour janvier, il s'agit de Léa.

Peut-être parce qu’elle a rencontré ce jeune de 20 ans, ancien combattant souffrant du syndrome post-traumatique, ou parce qu’elle a croisé cet homme, victime des terroristes du Bataclan, ou tout simplement parce que son père était lui-même militaire, Léa a trouvé dans son engagement pour la collecte du Bleuet de France une façon d’apporter une aide à ceux qui en ont besoin.

En 2016, lycéenne à Raoul Follereau à Nevers, elle tente le pari de sensibiliser les jeunes à cette cause et présente le Bleuet de France dans toutes les classes de l’établissement. « Même une prof d’histoire ignorait que les militaires en opération extérieure peuvent prétendre au statut d’ancien combattant ». Elle organise une conférence sur le sujet avec la participation du Lieutenant-colonel Durand, délégué militaire départemental, et d’un ancien légionnaire. Les lycéens sont généreux et une dizaine d’entre eux s’engagent à ses côtés. Ils participent tous ensemble à la collecte de fonds lors des commémorations du 8 mai et du 11 novembre 2017. Ils s’appellent Théophile, Mohamed, Cynthia, Karim, Steven, Mishé, Pierre, Océane, Cléa, Vincent, et sont issus de milieux et de cultures différentes. En France, ils sont la seule équipe de bénévoles du Bleuet de France et reversent 100% de leur collecte à l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG). Le 30 juin, le préfet a souhaité mettre en avant leur engagement en les recevant dans ses salons. La solidarité s’étend, ils seront bientôt rejoints par d’autres élèves du lycée Pierre Bérégovoy de Nevers.

Léa veut poursuivre son action. Son objectif est de toucher toutes les écoles de Nevers. Elle estime que c’est une cause patriotique, en faveur des militaires qui protègent notre territoire et notre liberté, et de leur famille. « L’année dernière, une veuve de guerre a pu recevoir une aide de l’ONACVG pour acheter une voiture grâce aux fonds que nous avons collecté. Sans cette aide, cela n’aurait pas été possible. »


Depuis 100 ans, la vente de cette petite fleur bleue par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG), permet d’aider financièrement les victimes de guerre, les anciens combattants, les pupilles de la nation et les victimes du terrorisme.
Plus d’infos : http://www.bleuetdefrance.fr/ewb_pages/s/soutenez-nous.php