Récompenses honorifiques pour actes de courage et de dévouement

Mis à jour le 03/02/2014

Les premières Médailles d'honneur pour actes de courage et de dévouement ont été décernées sous Louis XIV et sous Louis XVI, mais ce n'est que le 28 juin 1816 que le Roi Louis XVIII paraît en avoir organisé l'attribution.

Une décision royale du 2 mars 1820, non publiée, a autorisé le ministre de la marine à décerner des médailles aux marins qui se signaleraient par leur dévouement pour sauver les personnes ou les biens exposés à périr dans les flots. Cette récompense honorifique pour faits de sauvetage consistait dans le don de médaille d'or ou d'argent qui offraient, avec l'effigie du Souverain, une légende commémorative du motif de la concession.

A la suite d'une décision du Roi Louis-Philippe, en date du 12 avril 1831, les bénéficiaires des médailles de sauvetage délivrées par le département de la marine ont été autorisés à les porter à leur boutonnière, suspendue à un ruban tricolore.

Le 31 janvier 1833, le droit de décerner cette médaille à été confié à trois ministères : l'Intérieur, pour les civils, sur la proposition des préfets, et, pour les militaires, sur proposition du ministère de la guerre, actuellement ministère de la défense, la Marine, pour les marins de l'Etat, les Travaux publics, pour les ouvriers des mines, carrières et ports maritimes. Cette répartition des attributions a sensiblement varié suivant les époques.

De nos jours, les règles de détails relatives à ces récompenses sont définies dans l'instruction n°3918 du 18 septembre 1956 et la circulaire du 14 avril 1970. Le critère à retenir pour l'octroi de la médaille pour actes de courage et de dévouement est la notion de risque certain encouru par le sauveteur à l'occasion d'un acte précis de courage et de dévouement. Il existe différentes récompenses graduées :

* Lettre de félicitations
* Mention honorable
* Médaille de Bronze
* Médaille d'Argent de 2ème classe
* Médaille d'Argent de 1ère classe
* Médaille de Vermeil
* La Médaille d'Or n'est généralement accordée qu'à titre posthume.